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Neuf voyelles et treize consonnes

Consonne, consonne, voyelle… Angélique Eggenschwiler.  © DR
Consonne, consonne, voyelle… Angélique Eggenschwiler. © DR


angélique eggenschwiler

Publié le 28.08.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Le mot de la fin

J’ai un patronyme encombrant: Angélique Eggenschwiler, vingt-deux lettres, rien que ça! A ce stade, on ne s’appelle plus, on s’épelle. Neuf voyelles pour dire vingt-quatre ans d’existence et treize consonnes pour leur donner un peu de contenu. C’est insensé. Qui a besoin de treize consonnes pour exister?

Ça prend de la place. Je prends de la place. Je déborde des cases, il faut deux lignes pour saisir mon adresse e-mail à l’écran et trois minutes à l’oral. «Eggenschwiler», «e», deux «g», un seul «l» mais «sch» et «w». Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?

A force, j’attrape des cloques aux phalanges et des crampes aux avant-bras. La semaine dernière, je tentais de commander un tampon encreur avec mes coordonnées pour faciliter m


Les chroniques d'Angélique

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