On trouve toujours deux catégories
angélique eggenschwiler
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Le mot de la fin
L’autre soir, affalée devant ma télé entre les cuisses de Charlotte Gainsbourg et la démence de Lars Von Trier, je note cette citation tirée de son sulfureux Nymphomaniac. Selon l’un des personnages du film, un vieil érudit moitié coincé, moitié cochon, il y a deux catégories de gens: ceux qui commencent par se couper les ongles de la main gauche, ceux qui entament d’abord la droite.
Il a raison le vieux cochon: les premiers choisissent la facilité, le plaisir immédiat, mais rapidement frustré par la lourde besogne que constitue la coupe de la main droite pour un droitier. Les seconds affrontent; ils commencent par les brocolis et, malins, se gardent l’entrecôte pour la suite.
Oui, il y a ceux qui vivent et ceux qui luttent, ceux qui amènent toujours quelque chose en arrivant et ceux qui oublient toujours quelque chos