Pour avoir été la présidente politique de l'association des étudiants de l'UNIFR durant trois ans, Yahsmina Coutaz connaît bien le dossier. Elle est touchée personnellement, puisqu'elle a bien du mal à joindre les deux bouts. Témoignage.
En marge du débat qui fait rage quant à la hausse contestée des taxes d'études à l'Université de Fribourg, «La Liberté» a sondé des étudiants. Les résultats révèlent que très peu d'entre eux sont autonomes financièrement.
Quelles conséquences la hausse des taxes d'études à l'Université aura-t-elle sur le budget des étudiants? La réponse de Camille Poursac, 25 ans, étudiante en master de sociologie.
Etudiante en bachelor de psychologie à l'Université de Fribourg, Serena Malagnino s'est largement engagée contre la hausse des taxes d'études. Lors du Dies Academicus, elle a ainsi déversé 180 francs en pièces de cinq centimes aux pieds du Conseiller d'Etat Jean-Pierre Siggen. Quelles conséquences la hausse des taxes d'études aura-t-elle sur son budget? Elle explique.
Maeva (prénom d'emprunt) étudie l'enseignement spécialisé à l'Université de Fribourg. Sans bourse d'études, elle cumule plusieurs emplois pour boucler ses fins de mois. Pour elle, la hausse des taxes aura une conséquence directe: elle devra travailler davantage.
Etudiants en master au sein de la Faculté des Lettres de l'Université de Fribourg, Kevin Maillard ne paie pas lui-même ses frais d'université. Il s'oppose tout de même fermement à la hausse des taxes d'études.
Martine Tomasetti est en troisième année de bachelor en droit à l'Université de Fribourg. Elle profite de ses vacances pour travailler et gagner sufisamment d'argent pour vivre le reste de l'année.
Arrivée en Suisse en tant que réfugiée du Kurdistan irakien, Kaziwa arrive à s'en sortir grâce notamment à l'aide de sa mère. Si elle n'a pas elle-même de soucis d'argent, elle tient à afficher une solidarité envers ceux qui n'ont pas cette chance.