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Un oreiller de
paresse sur une planche de fakir

Serge Gumy

Publié le 11.05.2017

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Éditorial

Mai 2011. Deux mois après l’accident nucléaire de Fukushima, Doris Leuthard annonçait que la Suisse sortait du nucléaire. Six ans plus tard, la vague d’émotion est retombée, et avec elle l’immense ambition de ce virage énergétique. La Stratégie 2050 sur laquelle nous votons le 21 mai s’apparente ainsi à un oreiller de paresse. Plus question de s’affranchir de l’atome vers 2034, les centrales actuelles pourront continuer de fonctionner tant qu’elles seront considérées comme sûres. Pour autant, elles devront à terme être remplacées. Afin de compenser leur production, le Conseil fédéral table sur un ­mélange de renouvelables et ­d’économies d’énergie (appareils électriques moins gourmands, ­rénovation de bâtiments).

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