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Magalie Goumaz
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Éditorial
En Suisse, le compte n’y est pas en matière d’égalité salariale. C’est pourtant au nom de ce principe d’égalité que les femmes devraient travailler une année de plus, soit jusqu’à 65 ans, comme les hommes. Etrange manière d’appréhender le problème.
L’écart des rentes, tous piliers confondus, était de 34,6% entre les femmes et les hommes en 2020. Et il a peu évolué depuis 2014. Les femmes sont certes «avantagées» par le premier pilier, soit l’AVS, qui se veut solidaire. Mais c’est après que ça se gâte, dans le deuxième pilier. Temps partiels, interruptions de carrière, emplois moins bien rétribués et inégalités salariales font qu’à la fin, les retraitées sont moins bien loties.
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