Road movie (4/6) » Pas besoin d’un passeport sanitaire pour tailler la route sur pellicule. Tout l’été, La Liberté s’évade, direction les grands espaces mythiques du cinéma.

On ne croise pas tous les jours des personnes qui rêvent de passer leurs vacances en Basse-Saxe. Mais elles existent. Généralement, ces «spécimens» sont tombés sous le charme d’un des plus ensorcelants road movies de l’histoire du cinéma: Au fil du temps de Wim Wenders. Une merveille de film, l’un de ceux dans lesquels on aimerait flâner un peu plus longtemps que ne dure une projection. Ce long-métrage a beau frôler les trois heures, c’est avec regret qu’on prend congé de ses protagonistes. Sur l’écran large, il ne se passe pourtant pas grand-chose. Du moins au sens où l’entendent les amateurs d’une franc