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Des chercheurs sans frontières

Après avoir payé les pots cassés en février 2014, le monde scientifique craint un nouveau cauchemar à cause de l’initiative sur la libre circulation des personnes. L’UDC dénonce un «chantage inacceptable»

Raphaël Besson

Publié le 01.09.2020

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Science » Un «oui» à l’initiative «de limitation» de la libre circulation des personnes le 27 septembre remettrait en cause les six accords bilatéraux en vertu de la clause guillotine qui les lie. Parmi eux, l’accord sur la recherche qui a souffert de l’acceptation le 9 février 2014 de l’initiative sur l’immigration de masse. Si le monde académique et de la recherche avait sous-estimé le rendez-vous il y a six ans, il se mobilise cette fois. L’UDC dénonce leur argumentation basée sur la peur et parle d’«un chantage inacceptable».

Quand on l’interroge sur la votation et son impact éventuel, Jurgi Camblong, né à Bayonne, fondateur et CEO de Sophia Genetics, installée à Saint-Sulpice, répond de manière factuelle. «La libre circulation des personnes est déterminante pour le recr

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