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Les moutons face au loup

Les troupeaux sur les pâturages d’altitude sont-ils mieux protégés par la présence de bergers, de chiens et de clôtures, ou par le tir de davantage de prédateurs?

Romain Carrupt

Publié le 17.09.2020

Temps de lecture estimé : 11 minutes

Votation » «Le loup est un animal très malin qui se sent hyperprotégé. Les mesures de protection à son encontre sont saturées. Si on ne change rien, de plus en plus de collègues vont tout arrêter.» La cohabitation avec le loup est toujours aussi difficile en Valais pour des éleveurs comme Olivier Sarrasin, à Orsières. Le prédateur a jusqu’ici tué 200 des 40 000 moutons et chèvres alpés cet été en Valais. Selon l’Etat du Valais, «le canton a perdu 30 alpages à moutons en dix ans. L’année prochaine, dix autres ne seront plus exploités en raison de la pression du loup.» Mais aussi d’une protection des troupeaux perfectible? Enquête.

1. Loups et victimes

Premier constat chiffré: les loups sont toujours plus présents en Suisse. En 2019, la fondation Kora, chargée d

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