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«Avant Lothar, ce concept était flou»

Il y a vingt ou trente ans, les forêts protectrices n’avaient pas la crédibilité dont elles jouissent aujourd’hui

La tempête Lothar - ici une forêt touchée dans la région des Recardets - a donné un coup d'accélérateur au concept de forêt protectrice. © Freiburger Nachrichten
La tempête Lothar - ici une forêt touchée dans la région des Recardets - a donné un coup d'accélérateur au concept de forêt protectrice. © Freiburger Nachrichten


Guillaume Chillier

Publié le 12.08.2019

Temps de lecture estimé : 6 minutes

«Lothar», 20 ans plus tard (5/6) » Tout l’été, La Liberté arpente les forêts du canton, vingt ans après la «tempête du siècle».

Ouvrages de protection naturels, peu chers à entretenir et ne se dégradant pas avec le temps, les forêts protectrices assurent une protection efficace à l’homme et ses constructions (routes, habitations, etc.). Contre les avalanches, les chutes de pierres, les glissements de terrain ou les torrents, elles jouent un rôle primordial. Leur taille actuelle dans le canton: environ 17’000 hectares, soit 40% de la surface des forêts fribourgeoises.

Il n’en a pourtant pas été toujours ainsi. Peu crédibilisé à l’époque, le concept de forêt protectrice a profité de plusieurs événements naturels majeurs pour évoluer dans les

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