Charlotte Laubard, bond vénitien
Elle a signé le pavillon suisse de l’actuelle Biennale de Venise et dirige le Département d’arts visuels de la Haute Ecole d’art et de design de Genève. Portrait
Aurélie Lebreau
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Têtes chercheuses (1/6) » Cet été La Liberté consacre une série à des femmes actives dans le domaine de la création. Prescriptrices dans leur discipline, elles dévoilent leur vision de l’art.
«Je ne peux en aucune façon imaginer que l’art soit une question hors-sol.» La voix douce mais ferme, le phrasé aiguisé, le regard perçant, Charlotte Laubard possède une idée très claire du rôle que doivent jouer l’art et la culture en général. «C’est une façon de changer nos représentations, de négocier avec nos propres subjectivités. Il s’agit toujours d’une expérience confrontante.» Pour les délires nombrilistes, prière de passer son chemin. Car l’art, selon la responsable du Département d’arts visuels de la Haute Ecole d&rsquo