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Main de fer dans un gant de velours

Pour accomplir leur mission ingrate, les gardiens peuvent compter sur un ami éphémère, qu’ils bichonnent

Comme Thomas Castella, Gaëlle Thalmann ne paie pas ses gants.  © Charly Rappo
Comme Thomas Castella, Gaëlle Thalmann ne paie pas ses gants. © Charly Rappo


Pierre Schouwey

Publié le 10.07.2019

Temps de lecture estimé : 6 minutes

Jamais sans mes gants (1/7) » Cet été, La Liberté raconte la relation de différents sportifs avec leur outil de travail. Premier épisode: le football pratiqué avec les mains, celui des gardiens.

Jeux de mains, jeux de vilains: l’expression s’applique aux footballeurs à la notable exception des gardiens de but. Prêts à bondir poings en avant dans leur territoire, ces félins n’ont peur de rien. Pour seule protection, des coussinets rembourrés de latex entre autres composants. Une «deuxième peau» qui s’est démocratisée à partir des années 60. «Au regard des gants que je portais en juniors, on peut parler d’une évolution extraordinaire», sourit Bertrand Fillistorf, gardien du FC Bulle entre 1980 et 2003. «Ils étaient en laine. Certains cousaient des

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