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Des prêtres aussi sont guérisseurs

Les faiseurs de «secret» ont pignon sur rue en Suisse romande. Est-ce l’action de Dieu ou du diable?

La pratique des guérisons et «secrets» est tolérée par l’Eglise, qui recommande toutefois la prudence.  © Fotolia
La pratique des guérisons et «secrets» est tolérée par l’Eglise, qui recommande toutefois la prudence. © Fotolia


Christine Mo Costabella

Publié le 27.04.2019

Temps de lecture estimé : 9 minutes

Esotérisme » Prêtre valaisan de la communauté Koinonia Jean Baptiste, basé dans le val d’Aoste, Olivier Bagnoud vient régulièrement célébrer des messes de guérison en Suisse romande, à Genève, Fribourg, Estavayer-le-Lac, Vevey ou Zurich, avec l’autorisation du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg. Une messe de guérison? C’est une cérémonie durant laquelle on chante les bras en l’air, où on se retourne vers son voisin en lui disant: «Dieu te connaît et il t’aime», et où, à l’élévation, l’assemblée se met à chanter en langue. Le style est un peu surprenant, mais des malades affirment fréquemment avoir été guéris après de telles messes. Rencontre.

D’où vous vient ce don de guérison?

Olivier Bagnoud: C’est un don du Saint Esprit pour annoncer l’Evangile, que j’ai reçu par pure grâce comme le fruit d’une vie de prière personnelle avec la Bible, environ deux heures par jour. Jésus dit dans l’Evangile: «Allez dans le monde entier proclamer l’Evan

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