Un film intimiste sur Lourdes
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Pèlerinage » Alors que s’est tenu, cette semaine, le Pèlerinage interdiocésain de Suisse romande, en présence de plus de 1800 malades, hospitaliers et pèlerins, le documentaire Lourdes de Thierry Demaizière et Alban Teurlai sort dans les salles françaises, avant sa distribution en Suisse. Loin des images d’Epinal, ce film intimiste place la «vulnérabilité» des malades «sur le devant de la scène».
Pour ces réalisateurs agnostiques, «Lourdes apparaît dans le cru et le nu de la vie comme une bouleversante leçon d’humanité». Une leçon qui porte bien au-delà de la sphère catholique. Pour Thierry Demaizière, Lourdes, c’est «un lieu où s’exprime la condition humaine la plus crue. Ce qui émeut, dans les deux sens du terme. Nous sommes au contact de choses essentielles: la mort, l’entraide.» Selon lui, Lourdes souffre d’a priori, la rue marchande, les vierges en plastique, la foi du charbonnier… «Tout cela, c’est l’écorce. Le cœur de Lourdes est ailleurs.» Son confrère Alban Teurlai