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Une lecture des Ecritures sans tabou

Le théologien réformé Simon Butticaz confronte «les questions qui fâchent» au Nouveau Testament

Pour le théologien réformé Simon Butticaz, «le christianisme n’est pas une religion du livre, c’est la religion d’un événement».  © Alain Wicht
Pour le théologien réformé Simon Butticaz, «le christianisme n’est pas une religion du livre, c’est la religion d’un événement». © Alain Wicht


Patrick Chuard

Publié le 04.01.2020

Temps de lecture estimé : 5 minutes

Bible » L’apôtre Paul était-il un misogyne? Est-ce vrai que le Nouveau Testament condamne l’homosexualité? Et pourquoi ne condamne-t-il pas l’esclavage? Le tombeau du Christ était-il vraiment vide? Autant de questions polémiques auxquelles le théologien protestant Simon Butticaz vient de consacrer un essai. Ne suffirait-il pas de lire la Bible pour obtenir des réponses à ces questions? «Lire, ce n’est pas encore comprendre», prévient Simon Butticaz lors d’un entretien sur le chemin entre son travail à la Faculté de théologie de Lausanne et son domicile à Bulle.

Le Nouveau Testament nous parle d’un monde lointain, celui du bassin méditerranéen du premier siècle de notre ère, rappelle Simon Butticaz: «Il y a un malentendu fondamental dans l’histoire: le christianisme n’est pas une religion du livre, c’est la religion d’un événement, dit-il. Le Livre vient après, comme témoignage humain rendu à une vérité révélée. D’entrée de jeu, un espace s’ouvre ainsi à l’interprétation huma

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