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Diplomates russes: la Confédération «n’aurait rien gagné»

Jacques Baud, ici en novembre 2011, en compagnie des conseillères fédérales Simonetta Sommaruga et Karin Keller-Sutter. © Keystone-archive
Jacques Baud, ici en novembre 2011, en compagnie des conseillères fédérales Simonetta Sommaruga et Karin Keller-Sutter. © Keystone-archive


Guillaume Chillier

Publié le 06.04.2022

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Ukraine » Pour Jacques Baud, colonel, spécialiste du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, ainsi qu’auteur de plusieurs livres, c’est en soi une bonne nouvelle que la Suisse n’expulse pas de diplomates russes de son territoire. Cela dit, le mal est fait et la Suisse a déjà perdu sa crédibilité en matière de médiation en suivant les sanctions européennes.

On dit qu’en Suisse, 30% des diplomates russes réalisent des activités d’espionnage. Inquiétant?

Jacques Baud: Ce chiffre de 30%, c’est de la fiction. C’était une estimation faite lors de la Guerre froide et les soi-disant spécialistes d’aujourd’hui le reprennent. En réalité, on n’en sait rien du tout, bien que certains diplomates aient des activités de renseignement. A l’époque de la Guerre froide, l’espio

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