La Liberté

Guterres «choqué» par les frappes

Publié le 30.04.2022

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Ukraine » Moscou confirme avoir frappé Kiev en pleine visite du chef de l’ONU.

La Russie a confirmé hier avoir bombardé Kiev la veille, en pleine visite du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
«Les forces russes ont détruit, avec des armes de haute précision de longue portée, les ateliers de l’entreprise spatiale Artiom» dans la capitale ukrainienne, ainsi que, dans d’autres frappes, «trois centrales électriques situées près de nœuds ferroviaires», notamment à Fastov dans la région de Kiev, a déclaré le ministère russe de la Défense.
Ce premier bombardement de la capitale depuis la mi-avril a fait au moins une victime, Vira Ghyrytch, une journaliste ukrainienne de Radio Liberty, un média financé par les Etats-Unis, dont le corps a été retrouvé hier dans les décombres de son immeuble. Quatre autres personnes ont été blessées, selon le maire de la ville, Vitaly Klitschko.
L’attaque s’est produite au moment où le chef des Nations unies, qui effectuait mercredi et jeudi son premier déplacement en Ukraine depuis le début de l’invasion russe le 24 février, se trouvait à Kiev.

M. Guterres est «choqué» mais «en sécurité», avait peu après souligné un porte-parole de l’ONU. L’Allemagne et la France ont vivement condamné ces frappes.
«Cela en dit long sur la véritable attitude de la Russie envers les institutions internationales, sur les efforts des dirigeants russes pour humilier l’ONU et tout ce que l’organisation représente», avait commenté la veille le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky.
A Marioupol, dans le sud-est du pays, une «opération» d’évacuation des civils terrés dans l’usine d’Azovstal, assiégée par les troupes russes, était «envisagée» pour hier, selon la présidence ukrainienne.
Des centaines de militaires et de civils ukrainiens dont des dizaines d’enfants étaient toujours bloqués, selon Kiev, dans cette immense aciérie avec les derniers combattants ukrainiens de la ville, presque entièrement détruite et contrôlée par les forces russes. ATS/AFP

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