Une femme de terre et de culture
Sylvie Bonvin-Sansonnens compense son peu d’expérience en politique par sa volonté et son efficacité
Chantal Rouleau
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Candidate au Conseil d’Etat » Journaliste puis agricultrice, l’odeur de la terre a été plus forte que celle du papier pour Sylvie Bonvin-Sansonnens. Propriétaire d’un domaine bio de 21 hectares à Rueyres-les-Prés dans la Broye fribourgeoise, elle élève chevaux et poules pondeuses et cultive notamment des pommes de terre, des céréales et des légumes qu’elle vend chaque semaine au marché d’Estavayer-le-Lac. Elle nous reçoit dans sa cuisine, «là où se passent les choses», dans la maison qui s’est transmise de mère en fille depuis son arrière-grand-mère Olive. Si elle est née à cet endroit, la candidate écologiste à l’élection du 4 mars pour succéder à Marie Garnier au Conseil d’Etat a grandi dans la Broye vaudoise, à Granges-Marnand, o&u