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Alexandre Vonlanthen quitte le Conseil communal de Cugy

Alexandre Vonlanthen, vice-syndic de Cugy, a démissionné de l’exécutif avec effet immédiat. En cause, son éviction de la syndicature l’année passée, à l’issue des élections communales, comme il l’indique ce mardi dans un communiqué.

Alexandre Vonlanthen avait été syndic de 2016 à 2021. © Charles Ellena
Alexandre Vonlanthen avait été syndic de 2016 à 2021. © Charles Ellena

LMP

Publié le 08.02.2022


Alexandre Vonlanthen, vice-syndic de Cugy et membre du groupe Unité communale, a démissionné du Conseil communal de Cugy avec effet immédiat. Il évoque un événement qui lui est resté en travers de la gorge: son éviction de la syndicature par Bernard Grandgirard, du groupe Equilibre, l’année passée après les élections communale.
 
«Je me suis donné un temps de réflexion jusqu’à fin 2021 pour éviter de prendre une décision précipitée, dans l’émotion du moment. Force est de constater que le sentiment d'amertume est toujours là et la confiance envers certains membres du Conseil communal est perdue, j’en ai dès lors tiré la conclusion qui s’imposait», indique Alexandre Vonlanthen ce mardi dans un communiqué. Il ajoute qu’il a toujours eu du plaisir à servir la population de Cugy ces 11 dernières années.

Pour sa part, Bernard Grangirard, dit respecter le choix du vice-syndic sans vouloir le commenter. Etait-il conscient de ce malaise? «Cette démission est une surprise», répond-il, ajoutant regarder vers l’avant. «Il n’y a pas eu d’impact au sein des dossiers communaux: l’esprit au sein de l’exécutif est serein et très constructif. Nous avons lancé pas mal de projets en ce début de législature. Nous avons respecté la collégialité. Même nous ne sommes jamais tous absolument du même avis, nous avons pu travailler concrètement sans divergences d’opinion.» Contactée, une autre personne membre d’Equilibre et de l’exécutif a indiqué ne pas vouloir s’exprimer, laissant la parole au syndic.

Pour rappel, Alexandre Vonlanthen avait assuré en 2021 que le groupe Equilibre avait donné sa parole qu’il ne revendiquerait pas la syndicature. Bernard Grandgirard avait nié toute trahison. Il avait affirmé avoir visé la syndicature en raison du succès rencontré par son groupe lors des élections.

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