Vols d'entraînements noctures dans le collimateur des Broyards
Indignation pour l’association représentant les communes riveraines de l’aérodrome de Payerne. Le règlement établi avec l’aérodrome a été enfreint, selon elle. En cause, des vols d’entraînement nocturne prévus les mercredis.
LMP
Stupeur et tremblement pour l’ASIC (association pour la sauvegarde des intérêts des communes broyardes touchées par l’aérodrome de Payerne). Alertée par des médias alémaniques, celle-ci s’est aperçue que des vols d’entraînements allaient avoir lieu les mercredis soir sur la base aérienne. Or, cela n’est pas permis par le règlement d’exploitation élaboré avec l’armée, estime le président de l'association Cédric Péclard. Les vols d'entraînement nocturnes sont en effet prévus uniquement les lundis, avec les mardis comme jour de réserve.
Pour sa part, l'armée estime ne pas violer le règlement. «Il est mentionné dans le texte que le commandant de la base aérienne peut autoriser des vols nécessaires aux besoins opérationnels de la Confédération», explique Delphine Allemand, porte-parole de l'Armée suisse. Celle-ci explique les raisons de ces vols du mercredi. «La surveillance aérienne permanente a franchi une troisième étape ce début d’année et les horaires d’interventions sont passés de 8h - 18h à 6h - 22h, ce qui implique de possibles interventions de nuit. Les deux pilotes de piquet doivent être prêts pour ces missions et doivent pouvoir rafraîchir leurs connaissances s'ils en ont besoin. Comme ils peuvent être absent lors des entraînements ordinaires du lundi, ils auront la possibilité de se remettre à niveau avec l'entraînement du mercredi soir.»
> Article à lire dans «La Liberté» de mercredi, papier et numérique.