Bilan encourageant dans la lutte anti-discriminations
Lancée il y a un an, la plateforme de lutte contre les discriminations et le harcèlement a dénombré 58 événements qui ont débouché sur le dépôt de 34 plaintes. Elle a aussi permis de confondre 39 auteurs présumés. Un bilan jugé encourageant
ATS
Trente-quatre fois ces événements, qui peuvent être un tag ou un graffiti, ont débouché sur des plaintes, dont neuf en lien avec des personnes LGBTI. Trente-neuf auteurs présumés ont été dénoncés au Ministère public, dont huit pour des cas touchant ces dernières. Dans les cas LGBTI, les auteurs étaient à 63% des hommes et les victimes des femmes à 55%.
Elle dénonce le harcèlement de rue
Quelque 9% des victimes émargeaient à d'autres genres, le solde étant des hommes. L'agression verbale a constitué le moyen le plus utilisé (79%), la force physique ayant prévalu dans les autres cas. Les faits sont principalement intervenus en fin de semaine, en soirée et/ou durant la nuit, dans un contexte marqué par la pandémie. Les autres affaires ont concerné essentiellement des discriminations raciales (35 cas, 19 plaintes et 23 personnes dénoncées) et du harcèlement de rue (10 cas, 6 plaintes et 8 auteurs dénoncés).