Le second œuvre revendique une hausse des salaires
Environ 140 travailleurs fribourgeois du second œuvre ont fait une pause prolongée sur deux chantiers, vendredi à La Tour-de-Trême et à Estavayer-le-Lac. Sous l'égide d'Unia, ils revendiquent une augmentation de 100 francs par mois.
SZ
Pourquoi cette revendication? «La productivité du travail a augmenté de 7,5% entre 2013 et 2017. Pourtant, les efforts des travailleurs n’ont pas été récompensés puisque les gains ont été confisqués par les patrons», expliquait vendredi Armand Jaquier, secrétaire régional d’Unia, devant les ouvriers. Le pouvoir d’achat des salariées de la branche a même baissé, selon une récente enquête du syndicat.
«Les salariés des autres chantiers du canton ont également répondu en masse à l’appel en envoyant notamment des photos de leurs outils déposés au sol», précise la section fribourgeoise du syndicat dans un communiqué. Ces photos seront relayées sur les réseaux sociaux.
Cette journée d’action, dont le slogan est «aujourd’hui on pose les outils pour une augmentation!», touche l’ensemble du second œuvre romand (menuisierie, plâtrerie, peinture, pose de sols, etc.). Les délégués syndicaux et patronaux, qui se sont rencontrés mercredi, ont rendez-vous le 13 novembre prochain pour de nouvelles négociations.