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Les ateliers protégés ne doivent pas être rentables, affirme le Conseil d'Etat

Dans une réponse à deux députés qui s'interrogeaient sur la situation à la fondation Clos Fleuri, le Conseil d'Etat assure que le travail des ateliers protégés ne doit pas couvrir les charges d'exploitation.

La Fondation Clos Fleuri, à Bulle, a fait l'objet de questions de la part de députés. © La Liberté
La Fondation Clos Fleuri, à Bulle, a fait l'objet de questions de la part de députés. © La Liberté

GCH

Publié le 06.04.2018

Le travail des personnes en situation de handicap ne doit pas couvrir les charges d’exploitation des ateliers protégés, contrairement à ce qu’a affirmé la direction de la fondation Clos Fleuri.

Ce sont les propos transmis hier par le Conseil d’Etat en réponse à une question des députés Nicolas Repond (PS, Gruyère) et Benoît Rey (Verts, Fribourg). Ces derniers s’interrogeaient sur la situation de l’institution bulloise et, plus globalement, sur la politique de prise en charge des personnes en situation de handicap dans le canton.

Pour le Conseil d’Etat, les chiffres parlent d’eux-mêmes: «Pour l’ensemble du canton, les déficits d’exploitation des ateliers protégés ont augmenté ces dernières années, passant de 33,77 millions de francs à 34,88 millions de 2013 à 2016. Durant la même période, leur chiffre d’affaires des ateliers baissait de 14,15 millions de francs à 13,95 millions», écrit le gouvernement cantonal.

C’est la preuve, selon ce dernier, «qu’il n’y a aucun lien entre emploi en atelier et demande de couverture des charges d’exploitation».

-> Article complet à lire dans «La Liberté» du samedi 7 avril

 

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