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Alain Berset: «Il ne faut pas surestimer mon bon résultat»

Dans l'ombre de Doris Leuthard, qui accède pour la deuxième fois à la tête de la Confédération, Alain Berset a été élu vice-président. Tous deux ont fait une bonne élection (188 et 187 voix): le Fribourgeois y voit un bon signal. Interview.

Doris Leuthard et Alain Berset, le 5 juin 2016. © KEYSTONE
Doris Leuthard et Alain Berset, le 5 juin 2016. © KEYSTONE

Christiane Imsand

Publié le 07.12.2016

- Habituellement le vice-président fait une moins bonne élection que le président. Vous êtes presque à égalité. Un motif de satisfaction?

Alain Berset: Je m’en réjouis parce que c’est le résultat d’un team. Mais il ne faut pas surestimer le résultat chiffré. Je sens surtout un vrai soutien de l’Assemblée fédérale.  C’est ça le véritable signal qui nous est donné aujourd’hui.

- C’est important pour l’année à venir ?

Oui. Nous nous dirigeons vers la mi-législature avec de grands enjeux. La question européenne reste ouverte, la question énergétique va nous accompagner et il y a bien sûr la réforme des retraites que j’espère mener à bien. Je me réjouis de la collaboration avec la nouvelle présidente et un Conseil fédéral qui poursuit son travail de manière soudée.

- Dans une année, il y aura deux Fribourgeois aux plus hautes fonctions du pays. Vous serez président de la Confédération et Dominique de Buman président de l’Assemblée fédérale. C’est un bonus pour le canton ?

La fine mécanique du fonctionnement de nos institutions permet d’associer l’ensemble des régions du pays à la conduite des affaires et parfois de mettre l’éclairage pendant une année sur un canton particulier. Ces présidences tournantes nous  rappellent aussi que nous sommes tous dans la responsabilité.

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