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Le marché aux truffes de Morat veut démystifier le fameux tubercule

Plutôt rare et souvent réduite à son seul prix, la truffe est mal connue des cuisiniers amateurs. Une situation que les organisateurs du marché aux truffes de Morat tentent de faire évoluer.

Une truffe et de l'huile de truffe prêtes à être utilisées dans la cuisine d'Urs Glauser. © Corinne Aeberhard/La Liberté
Une truffe et de l'huile de truffe prêtes à être utilisées dans la cuisine d'Urs Glauser. © Corinne Aeberhard/La Liberté

VB

Publié le 21.11.2015

Les cuisiniers amateurs sont de plus en plus nombreux à essayer des préparations intégrant les saveurs de la truffe. C'est une nouveauté, estime Urs Glauser, fondateur du Marché aux truffes de Morat. De l'avis de ce cuisinier, beaucoup de personnes hésitent encore à cuisiner la truffe par manque de connaissances. Urs Glauser déclare qu'une seule règle s'impose pour travailler la truffe: ne pas chauffer celle-ci à plus de 50 degrés. "Cela change leur goût, car c’est un produit très fragile", relève l'habitant de Morat, également propriétaire du restaurant-brocante Chesery.

Pour ce qui est du prix de ces ingrédients (environ 800 francs le kilo pour des truffes suisse-romandes), le cuisiner estime que cela ne constitue pas un problème rédhibitoire, puisque seulement quelques grammes sont nécessaire pour une préparation. "La truffe a beaucoup de goût", conclut Urs Glauser. Le marché aux truffes se poursuit encore dimanche de 9h à 16h, au centre-ville de Morat.

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