Décision prise à la quasi-unanimité, troublée par la seule abstention de Corbières: jeudi à Vuippens, les délégués des 25 communes gruériennes ont accepté de financer l'attribution d'un «mandat d'étude de l'opportunité et de la faisabilité d'un processus de fusion des communes de la Gruyère». La réflexion portera sur l'organisation politique de l'éventuelle entité, notamment sur la représentation politique des communes actuelles, ainsi que sur les compétences et les missions des différents échelons enivsageables, indique le préfet et président de l'Association régionale de la Gruyère, Patrice Borcard.

Les offres de trois bureaux romands spécialisés ont été sollicitées et tomberont début décembre. Mission du lauréat: accompagner le comité de pilotage des 25 syndics et le bureau de sept représentants régionaux dans leur démarche. Le résultat est attendu pour la fin 2018. Le portrait final permettra aux communes de décider de s'engager – ou pas – dans un processus de fusion. Un processus qui, lui, sera sanctionné par la population.

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