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«Pouvoir offrir des cours à tout le monde est un devoir»

Directrice de l'Université populaire du canton de Fribourg depuis plus de quinze ans, Christiane King-Perroulaz prend sa retraite. Elle dresse le bilan d'une institution à but non lucratif qui a attiré environ 3300 étudiants l'année passée.

«Ne pas poursuivre de but lucratif est pour nous un avantage», estime Christiane King-Perroulaz. © Charly Rappo
«Ne pas poursuivre de but lucratif est pour nous un avantage», estime Christiane King-Perroulaz. © Charly Rappo

NM

Publié le 03.01.2019

A votre arrivée en 2002, l’Université populaire du canton de Fribourg proposait un peu moins de 500 cours différents. Aujourd’hui, le catalogue en compte plus de 630. Dans quels secteurs l’offre s’est-elle étoffée?

Christiane King-Perroulaz: Dans tous les secteurs. Et notamment dans le domaine des langues. Aujourd’hui, nous appliquons les niveaux de langue selon les critères européens, de A1 à C2. Il y a donc davantage de cours proposés. Il y a aussi de nouvelles langues au catalogue, notamment le japonais depuis l’automne passé. D’autres domaines se sont également étoffés, comme l’aquagym qui au début n’était pratiquée qu’à Guin et qui aujourd’hui l’est aussi à Fribourg.

L’Université populaire est une association à but non lucratif. Pourtant, elle est active sur un marché où s’affrontent de nombreuses écoles privées. Comment gérez-vous cette concurrence?

Ne pas poursuivre de but lucratif est pour nous un avantage. Nous avons ainsi une petite infrastructure, avec moins de deux équivalents plein-temps au niveau administratif. Cela nous permet d’offrir des cours avec des prix assez bas, mais avec un enseignement de qualité.

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