Damien Piller échappe donc définitivement à une condamnation dans l’affaire des pots-de-vin de Saint-Cyprien. Dans son réquisitoire du mois de février, le procureur Bruno Albouy avait déjà renoncé, faute d’éléments probants, à demander sa condamnation, s’en remettant à «la sagesse du tribunal».

Damien Piller retournera tout de même à Perpignan le 16 septembre prochain pour y assister aux procès du commissaire chargé de l’enquête et d’un journaliste local, contre lesquels il a porté plainte pour diffamation. Les chances qu’il intente une action en dommages et intérêts contre l’Etat français sont en revanche minimes. «Je ne souhaite pas consacrer davantage d’énergie à cette affaire», explique-t-il à «La Liberté».

A noter encore que six condamnés de l’«affaire Bouille» – dont la veuve de l’ancien maire de Saint-Cyprien Jacques Bouille, son ancien directeur de cabinet, l’ex-directeur des services de la mairie ainsi que l’ancien adjoint aux finances – ont décidé de faire appel contre le jugement du Tribunal de Perpignan.