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Des enfants loués au plus offrant

La Société d'histoire du canton de Fribourg publie «Enfants à louer», une recherche historique, menée dans huit communes fribourgeoises, mettant en lumière la mise aux enchères descendantes des orphelins. Une pratique répandue jusqu'en 1928

L'exposition «Enfance volée», de passage à Fribourg en 2012, faisait déjà état de la mise à l'envers. © Alain Wicht
L'exposition «Enfance volée», de passage à Fribourg en 2012, faisait déjà état de la mise à l'envers. © Alain Wicht

CW

Publié le 24.04.2015

C'est en réponse à l'invitation du Conseil d'Etat, en 2012, d'étudier davantage l'histoire des enfants placés que la Société d'histoire a entrepris d'étudier la mise à l'envers ou «pouta misa» en patois. Durant tout le XIXème et une partie du XXème siècle, les autorités locales chargées de l'assistance ont placé les enfants pauvres chez qui demandait le moins d'argent pour leur entretien.

Ces enchères descendantes avaient lieu parfois en public, à l'issue de la messe dominicale. Il faudra attendre 1928 pour que le Grand Conseil interdise cette pratique.

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