Des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments de l'Etat
Les toits de cinq bâtiments appartenant au canton de Fribourg vont être équipés de panneaux solaires dans le cadre d'un projet-pilote, mené en collaboration avec l'entreprise staviacoise Soleol SA. Celle-ci assumera la totalité des coûts.
MRZ
Selon un rapport de 2010, les toitures des bâtiments de l'Etat de Fribourg offrent environ 25'000 m2 de surface potentiellement intéressante pour la valorisation du solaire photovoltaïque. Les édifices retenus pour le projet-pilote sont la Haute école de gestion (HEG) de Fribourg, le Campus Schwarzsee/Lac-Noir, l'Ecole de culture générale (ECG) de Fribourg, le Centre d'intervention de la police (CIG) à Granges-Paccot et le bâtiment du Service de l'informatique et des télécommunications (SITEL) à Givisiez. En tout, plus de 850 Gigawattheures d'énergie verte y seront produits, ce qui correspond à la consommation d'électricité de 240 ménages, précise la Direction fribourgeoise de l'économie et de l'emploi (DEE) dans un communiqué.
L'entreprise Soleol s'est annoncée spontanément auprès de l'Etat. Sa contribution comprendra l'installation des centrales solaires, leur gestion ainsi que la maintenance y relative durant toute la durée du contrat, soit 25 ans. Elle vendra le courant vert à un tarif très compétitif, soit inférieur au tarif moyen du distributeur, note la DEE. A l'échéance du contrat, l'Etat deviendra propriétaire des installations ou pourra négocier de nouvelles conditions liées à leur exploitation.
Sur la base de l'expérience acquise, le projet sera pérennisé et ouvert à tous les acteurs du marché qui pourront, dès 2019, offrir leurs services pour l'ensemble des toitures disponibles. Le gouvernement entend ainsi augmenter sa consommation d'énergie renouvelable et indigène. Près de 120 bâtiments publics sont potentiellement concernés, mais sur une échelle de temps variée: la technologie photovoltaïque ne peut être développée que dans le cadre de nouvelles constructions, de rénovations complètes de toiture ou lorsqu'il peut être démontré que la durée de vie de la toiture à couvrir est supérieure à 20 ans.