Des tests sur des singes à l'Université de Fribourg
Des tests de drogue sur des macaques sont en cours à Fribourg. Le but? Trouver un traitement à la toxicomanie. Ces expériences font réagir notamment la Ligue suisse contre l’expérimentation animale qui a lancé une pétition.
NR
Un test de l’Université de Fribourg, impliquant l’injection de doses de cocaïne à des singes, fait réagir. La Ligue suisse contre l’expérimentation animale (LSCV) a publié lundi 4 février un communiqué dénonçant «des expériences cruelles» menées «dans l’opacité» en réaction à la parution d'un article. Elle a lancé une pétition, adressée au Grand Conseil, au Conseil d’Etat et au Rectorat de l’Université, demandant «à ce que le protocole des recherches soit rendu public» et qu’une expertise soit menée afin de s’assurer qu’il réponde aux dispositions légales.
Mais quel est le but de ces expériences? «Tenter de mettre au point un traitement de la toxicomanie», expose Eric Rouiller, professeur de neurophysiologie à la section de médecine de l’Université de Fribourg. Celui-ci explique notamment que le modèle du singe reste incontournable dans de nombreux cas pour vérifier la pertinence d'un principe thérapeutique et assurer la sécurité de l'homme par rapport au traitement. Et précise que les singes ne sont pas "drogué" (les doses de cocaïne sont minimes).
=> Développement dans l'édition du 7 février.