Oser ouvrir une porte à l’inconnu au sens propre comme figuré, pour passer une soirée pleine de surprises et riche de rencontres. C’est le concept des Salons de Modeste, qui vivront leur 25e édition demain, en ville de Fribourg. Les participants pourront franchir le seuil de l’un des 24 salons de cette édition dès 19 h.

Pour savoir où diriger leurs pas, ils ont rendez-vous entre 18 h et 21 h sur la place Georges-Python. Là, ils laisseront au hasard le soin de choisir: ils tireront une carte qui les guidera vers leur salon en ville (tous situés à proximité, le plus éloigné se trouvant au Schoenberg). «Aucune inscription n’est requise et tout un chacun peut participer», rappelle le comité.

En seconde partie de soirée et jusque tard dans la nuit, visiteurs et hôtes se retrouveront pour une fête dans un lieu qui ne sera révélé qu’en cours de soirée dans les salons: après un musée, un couvent ou un château, les Modestes se retrouveront à nouveau dans un lieu extraordinaire. «Tout ce que l’on peut révéler, c’est qu’il n’a jamais accueilli de fête!» sourit un membre du nouveau comité.

Plusieurs centaines de participants

En effet, en plus de fêter son quart de siècle cette année, Modeste a trouvé une nouvelle équipe à qui passer le flambeau. Un comité «rajeuni», dont les membres ont de 26 à 32 ans. «Nous avons repris les rênes en septembre. Le plus gros travail a été de trouver un endroit original pouvant accueillir 500 personnes pour la fête. Nous l’avons trouvé en janvier. Puis nous avons cherché des salons, par Facebook et le bouche-à-oreille. Nous avons trouvé le dernier il y a une semaine.» Le comité s’est engagé à conserver le concept de base. «Mais de petites modifications ne sont pas exclues à l’avenir», note-t-il.

Depuis 1995, plus de 500 particuliers ont ouvert leur salon à Modeste. L’an dernier, quelque 500 personnes ont participé à la fête, qui se tient le vendredi le plus proche de la Saint-Modeste. La fréquentation est stable. «La formule reste la même mais les rencontres, les endroits de fête, sont chaque année différents!»