Après l'extrême tension qu'exige l'exécution d'un opéra de Mozart dans une mise en scène exigeante et précise, l'ambiance se fait progressivement paisible derrière les cintres théâtre Equilibre, où une flûte de champagne attend tous ceux que leur propre réveillon n'appelle pas immédiatement ailleurs. Au fur et à mesure que les personnages de l'opéra démaquillés et habillés pour la ville redeviennent des personnes comme les autres, ils montent au septième étage du théâtre dans le grand porte-à-faux de la place du Temple, où une bonne moitié de la centaine de personnes nécessaires à faire revivre le génie de Mozart se sont retrouvés pour passer le cap de la nouvelle année.

Une fête détendue, tranquille, chaleureuse, amicale, aux antipodes de l'extrême engagement qu'exige de chacun l'exécution d'une oeuvre aussi importante et complexe que «l'Enlèvement au sérail», et où la qualité des rapports humains montre bien que, technicien, habilleuse, choriste, soliste ou instrumentiste, chacun est également indispensable au succès de cette entreprise commune. «La Liberté» a promené ses objectifs dans les coulisses du Nouvel an de l'Opéra.

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Mercredi 31 décembre, «La Liberté» a publié sa critique de la pièce musicale dans ses pages région. Elle peut être (re)lue en suivant ce lien.