Cela représente une parcelle de 2100 mètres carrés sur laquelle se dressent deux villas construites au début du XXème siècle et une extension plus récente, relate le projet de décret rendu public vendredi par le Conseil d’Etat. Au cours du siècle dernier, le complexe a abrité successivement des réfugiés politiques venus de Belgique pendant la Première Guerre mondiale, des jeunes provenant de milieux défavorisés ou encore des personnes âgées.

Sans trop de travaux, le foyer Sainte-Elisabeth pourrait accueillir 90 personnes. Les deux bâtiments originels, rénovés en 2002, sont recensés en tant que biens culturels. «Toutefois, le degré de protection n’est pas encore attribué», précise le gouvernement cantonal. Acheter le foyer coûtera 6,7 millions de francs. Toutefois, ce montant sera réduit par l’indemnité de 1,4 million de francs versée par l’Etablissement cantonal d’assurance des bâtiments (ECAB) après l’incendie qui a détruit deux pavillons du foyer de la Poya en 2013. Au total, le Grand Conseil devra donc valider un investissement de 5,3 millions de francs.