"Fribourg, ville d'art et de rivières". C'est le slogan retenu par un des sept groupes de travail de l'Assemblée constitutive du Grand Fribourg, chargée de rédiger la convention de fusion. Mercredi soir à Granges-Paccot, les premiers résultats ont été dévoilés. Ils seront affinés, analysés sous l'angle financier, puis débattus en plénum avant une première phase de consultation. 

A ce stade, il ressort de ces travaux que la future commune, qui devrait s'appeler tout simplement Fribourg, sera bilingue, écologique, conviviale, intégrative, avec des services de proximité. Il doit également faire bon y travailler.

Parmi les propositions qui susciteront un large débat: le bilinguisme. Le groupe de travail "histoire et identité" propose l'allemand comme deuxième langue officielle, un pas que la Ville de Fribourg n'a jamais osé franchir. "La fusion est une chance unique", a relevé Marjorie Jaquet, représentante du groupe. Tous les enfants devraient avoir le libre-choix de la langue dans laquelle ils souhaitent être scolarisés et des filières bilingues seraient également instaurées. 

Le groupe en charge du système politique de la future commune propose de mettre en place, pour les deux premières périodes législatives, un conseil général de 80 membres, dont la moitié en provenance de la capitale et un conseil communal de sept membres, dont quatre pour la capitale.

Enfin , il ressort des premières discussions que la ville du futur sera écologique, dotée du label maximal de la Cité de l'énergie, avec des espaces verts et une densification qui préserve la qualité de vie.