La Liberté

Un festival de métal sous surveillance

Le Disjonct Festival revient pour une 2ème édition à l'auberge du Chamois, à Vauderens. Le festival de métal ne fait pas l'unanimité dans le voisinage du restaurant. En cause: des problèmes de parking et des nuisances sonores.

Le syndic d'Ursy, Philippe Conus n'était pas favorable à une deuxième édition du Disjonct festival. © Archives La Liberté/Vincent Murith
Le syndic d'Ursy, Philippe Conus n'était pas favorable à une deuxième édition du Disjonct festival. © Archives La Liberté/Vincent Murith

CP

Publié le 23.10.2017

Le petit village de Vauderens s'apprête à accueillir les amateurs de métal ce week-end. Au programme du Disjonct Festival: neuf concerts sur deux soirées. Si les organisateurs sont en pleins préparatifs à l'auberge du Chamois, des mesures de sécurité et de surveillance ont été prises par la préfecture de la Glâne.

«L'an dernier, des festivaliers ont utilisé des places de parc privées, uriné à l'extérieur et fait beaucoup de bruit», rapporte un voisin furieux. Selon ses dires, une bonne partie du voisinage serait contrariée par la décision de la préfecture qui a autorisé le festival.

Willy Schorderet, préfet de la Glâne, répond: «Personne ne s'est plaint avant qu'une deuxième édition du festival ne soit annoncée.» Comme la manifestation a lieu dans un restaurant, il a délivré une prolongation de patente jusqu'à trois heures du matin.

Des mesures prises

Toutefois, des mesures ont été prises cette année, notamment un contrôle du bâtiment par l'ECAB. «J'ai aussi demandé à la gendarmerie de passer lors des deux soirées. Le service de l'environnement se rendra aussi sur les lieux pour veiller à ce que la limite des 93 décibels soit respectée», informe Willy Schorderet.

Régis Ducrest, organisateur du festival, prend acte: «Ce sont des conditions normales. Nous avons rajouté des panneaux pour les sorties de secours, à l'intérieur de la salle. Concernant le parking, il y aura des personnes qui se chargeront d'indiquer les places aux spectateurs.» Le technicien de scène assure que le son était adapté lors de la dernière édition.

=> Article complet dans «La Liberté» du 24 octobre

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