Ils n’ont aucune fonction de police, contrairement aux gardes-faune, mais leur rôle ressemble tout de même à celui des rangers des parcs nationaux américains. Depuis début juillet, quatre ambassadeurs-nature arpentent deux jours par semaine la réserve naturelle du Vanil Noir. Ces personnes employées par Pro Natura qui gère la réserve cantonale, ont pour but d’aller à la rencontre des randonneurs et de les sensibiliser au milieu naturel dans lequel ils se trouvent. 

«L’attrait naturel et paysager du site, la présence du plus haut sommet fribourgeois ainsi que les deux cabanes gérées par le CAS drainent un nombre de plus en plus important de visiteurs dans la réserve», constate Pro Natura dans un communiqué. Si les comportements adoptés dans les vallons des Morteys et de Bounavaux sont souvent respectueux, les ambassadeurs ont pour mission d’informer les marcheurs ayant un comportement inadapté sur les restrictions en vigueur. 

En effet, il est par exemple interdit d’y cueillir des plantes (qu’il s’agisse d’espèces protégées ou non), d’y pénétrer avec un chien (qu’il soit en laisse ou non), d’y pratiquer le VTT ou de survoler la réserve à basse altitude. «Le non-respect de ces règles peut être sanctionné d’une amende», rappelle l’association environnementale. Les activités au sein de la réserve naturelle cantonale du Vanil Noir sont réglementées par un arrêté du Conseil d’État.