«Nous sommes contraints de fermer, il n’y a plus assez d’étudiants inscrits», a expliqué la directrice Anne Butty Revaz au journal «La Gruyère». En tout, 21 personnes perdront leur travail, auxquelles il faut ajouter trois employées actuellement en congé maternité.

L'établissement était en difficultés depuis environ deux ans. En cause: la crise du franc fort, qui a rendu l'école moins attractive pour les élèves étrangers (ils représentent 40% de l'effectif). Mais aussi le désamour des Suisses pour le modèle de l'internat, analyse la directrice, qui confie que la décision de fermer a été «douloureuse». L'Institut La Gruyère est en effet une aventure familiale, commencée il y a près de 70 ans par André Vial, le grand-père d'Anne Butty Revaz.

A la rentrée 2016, l'établissement affichait encore complet avec une huitantaine d'élèves, du Cycle d'orientation à la maturité. En septembre 2017, l'Institut avait été contraint de fermer deux de ses dix classes et supprimer cinq postes dans les secteurs du personnel de maison et de l'administration.