Gottéron battu par Zurich 2 à 0 dans un match qui laisse perplexe

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Cette fois-ci, l’inconstance de Gottéron commence à se voir un peu trop. D’un match à l’autre, on se félicite du retour d’une certaine productivité (quatre buts marqués contre Davos et Lausanne par exemple) couplée à un semblant de décollage de la nouvelle légion étrangère offensive. Et au match suivant: paf, zéro but malgré des possibilités aussi énormes que les 100’000 spectateurs recensés désormais à la BCF Arena depuis le début de la saison.

Il fallait bien trouver une façon de mettre du baume sur la plaie. Car oui les Dragons, ce soir, pouvaient retrouver la 3e marche du podium (d’accord ça reste anecdotique), mais aussi se rapprocher des deux leaders puisque tant Genève que Bienne ont laissé des plumes dans leurs affrontements respectifs.

Mais pour cela, il faut concrétiser. Ce que n’a pas su faire un Gottéron qui aurait dû prendre les devants au terme d’un très bon premier tiers, bien mené, pour ne pas dire assez spectaculaire. Mais déjà aurait-on dû se douter de quelque chose lorsque Bykov trouva le poteau à la 14e minute. Quand ça ne veut pas rentrer...

De ce match très ouvert dans sa première moitié et très fermé dans sa phase terminale, on retiendra toutefois que les hommes de Christian Dubé se sont créés pas mal d’occasions de marquer, ont raté des montagnes (comme tout le monde) mais ont aussi perdu cette belle sérénité, par conséquent, qui les avait portée très haut il y a quelques mois encore. À voir les mimiques de Nathan Marchon ou Killian Mottet, on comprend que ça travaille passablement sous les casques.

À force de se dire que ça va bien rentrer une fois, Fribourg en devient presque trop patient. Les ZSC Lions n’attendaient que ça pour prouver aux joueurs locaux qu’ils n’avaient rien à leur envier en matière d’organisation défensive. Alors imaginez: lorsque Lammikko exploite une approximation fribourgeoise et une intervention moins propre que d’habitude de Connor Hughes pour ouvrir la marque, le moral en prend un sacré coup.

Le chant du cygne, en fait, pour des Fribourgeois qui ne s’en remettront pas. Il devenait impossible de changer une approche du match trop méthodique peut-être pour retrouver la folie qui manque actuellement dans le jeu des Dragons. Samedi à Langnau avec l’étiquette de désormais... sixième au classement, il faudra se souvenir que pour gagner, il est plus agréable de le faire en marquant un but de plus que l’adversaire et non en encaisser un de moins. Une petite nuance qui a son importance!