Le procès de l'affaire de Saint-Cyprien démarre jeudi
Le promoteur fribourgeois Damien Piller figure parmi les 13 accusés renvoyés devant le Tribunal correctionnel de Perpignan. Il devra répondre de son implication supposée dans une affaire de corruption initiée par le maire de cette station balnéaire.
MRZ
D'après le procureur de la République, l'ancien maire de Saint-Cyprien Jacques Bouille aurait mis en place, au fil des ans et en s’appuyant sur ses proches collaborateurs, un vaste système de corruption portant sur l’attribution de marchés publics et la finalisation de projets immobiliers.
Dans ce cadre, Damien Piller est accusé d’avoir voulu obtenir des passe-droits de la part du maire – qui s’est suicidé à la prison de Perpignan le 24 mai 2009 – en lui offrant dix tableaux de maître d’une valeur de 400'000 euros entre 2006 et 2007. Puis d’avoir tenté de justifier a posteriori ces cadeaux en produisant des lettres antidatées laissant entendre que les œuvres étaient en réalité destinées à garnir les collections d’un futur musée projeté à Saint-Cyprien.
Le promoteur fribourgeois a toujours contesté avec la plus grande fermeté les accusations dont il fait l’objet. Il compte bien obtenir une relaxe pure et simple. Ses avocats André Clerc et Anne Bessonnet vont en outre solliciter – de concert avec d’autres défenseurs de personnes mises en examen dans cette affaire – l’annulation de toute la procédure, celle-ci se fondant selon eux sur une enquête de police entachée de graves irrégularités.
==> Détails dans l'édition de mercredi de «La Liberté»