La police intervient dans un cycle d’orientation pour des images pornos
La Brigade des mineurs est intervenue au CO de La Tour-de-Trême pour interroger une dizaine d’écoliers de l'établissement. Ils sont soupçonnés d’avoir fait circuler sur les réseaux sociaux des images pornos. Certaines montrant des élèves en action.
GC
«Une affaire de diffusion, par de jeunes élèves, d’images de pornographie dure met en émoi le CO de La Tour-de-Trême», révèle le journal «La Gruyère» dans son édition de mardi. Le journal du sud fribourgeois explique que la Brigade des mineurs de la Police de sûreté du canton a débarqué dans l’institution pour y auditionner une dizaine de jeunes. Les faits remontent à mardi et mercredi derniers.
Le juge Michel Lachat, président du Tribunal des mineurs, a confirmé les faits à «La Gruyère». C’est lui qui a donné mandat à la Brigade des mineurs d’auditionner une dizaine de suspects. Concernant la nature des images en cause, il indique qu’il s’agissait de vidéos hard qui proviennent du net, d’images de zoophilie ainsi que d’images d’actes sexuels commis par des élèves consentants. Personne n’aurait été filmé sous la contrainte.
Ne pas stigmatiser le CO de La Tour-de-Trême
Ce sont principalement des élèves de 1ère et 2e année, âgés de 13 et 14 ans, qui ont été entendu par la police. Parmi les jeunes auditionnés figurent aussi quelques élèves de 3e année du CO, de même que des filles. Selon Michel Lachat, ce serait même l’une d’entre elles qui aurait envoyé les scènes les plus dures.
Le magistrat note encore dans les colonnes de «La Gruyère» qu’il ne faut pas stigmatiser le CO de La Tour-de-Trême et que «c’est partout pareil». Le CO de la Veveyse avait notamment connu une histoire de sexting en décembre dernier (lire en cliquant sur ce lien). Une élève de 13 ans avait fait une photo plutôt intime d’elle-même et l’adresse par téléphone portable à son petit ami. Celui-ci l'avait fait suivre – évidemment sans le consentement de sa dulcinée – à ses potes. Lesquels l’avaient envoyé à leur tour à des contacts. Dans ce cas, la police était déjà intervenue.