Le succès de reproduction a été inférieur à la moyenne en raison des fortes pluies et de températures plus basses que d’habitude. La crue du lac en juillet n’a, elle, eu qu’un effet modéré sur la reproduction, la majeure partie des espèces ayant terminé leurs nichées, indique l’association de la Grande Cariçaie dans son bilan 2021.

Quelques espèces ont toutefois profité de la situation, à l’image du héron pourpré qui a profité des roselières inondées et d’un certain calme à proximité de ses sites de nidification. Neuf couples ont été inventoriés l’an dernier, l’un des plus hauts totaux depuis 2003.
Comme depuis le début des années 2000, le déclin de certaines espèces jugées «prioritaires» (pic cendré, tourterelle des bois) a été contrebalancé par l’augmentation d’autres espèces «prioritaires» (locustelle luscinioïde, bruant des roseaux, nette rousse). D’autres espèces moins menacées sont aussi plus nombreuses, comme le grand cormoran ou l’oie cendrée.