Le postulat, déposé par le député UDC Roland Mesot, avec 43 cosignataires, a été accepté par 90 voix sans opposition. Il est plus aisé pour un habitant du district de la Veveyse de rallier le chef-lieu vaudois que le chef-lieu fribourgeois, a résumé le postulant, qui s'est dit convaincu qu'un créneau existait pour accroître l'offre.

Roland Mesot a reçu le soutien du Conseil d'Etat. Ce dernier a expliqué toutefois pourquoi la desserte n'était pas aujourd'hui assurée à la demi-heure. L’infrastructure permet en effet "très difficilement" d’y faire rouler des trains supplémentaires avec des temps de correspondance corrects aux noeuds de Romont et Palézieux.

Attrait de l'Arc lémanique

La relation Palézieux-Lausanne a été privilégiée, parce que la majorité des pendulaires veveysans travaillent ou suivent une formation en des lieux de l’Arc lémanique. D'où les très bonnes correspondances à Palézieux entre les trains de et vers Lausanne et les trains RER Bulle-Palézieux circulant toutes les 30 minutes.

"C'est aussi une question de volonté politique", a reconnu le conseiller d'Etat Jean-François Steiert, en charge des constructions. Le postulat se veut encore en cohérence avec l'inauguration en décembre dernier de la nouvelle gare de Châtel-St-Denis, un chantier de 60 millions de francs.

Pour rappel, le but d'un postulat est d’obliger le Conseil d’Etat à rendre un rapport détaillé sur une problématique particulière.