Voilà le bilan – présenté lundi à l’occasion d’une conférence de presse – du dispositif Hélios mise en place par l’Organe cantonal de conduite. «L’opération s’est très bien déroulée», se réjouit son chef, Jean Denis Chavaillaz. En tout, quinze alpages ont ainsi été approvisionnés. L’eau a été prélevée dans le lac de Lessoc, celui de Montsalvens ainsi que dans le Lac Noir. Devant initialement servir lui aussi de réservoir, le lac de la Gruyère a rapidement été délaissé. Situé à une altitude plus basse que les trois autres, il impliquait des déplacements verticaux plus importants pour les hélicoptères, et donc une plus grande consommation de carburant.

L’armée a été mobilisée du 9 au 30 août, soit pendant trois semaines. «Au-delà, il aurait fallu une autorisation délivrée par les Chambres fédérales», note Philippe Schneider, chef d’Etat-major de la Protection civile. Une telle implication militaire reste rare. «Nous faisions face à une situation de catastrophe», assure Alain Sauteur, chef d’Etat-major cantonal de liaison territorial.