Le défi de l'accompagnement des personnes en fin de vie
La crise du coronavirus pose de nouveaux défis pour l’accompagnement des personnes en fin de vie. L'Organe cantonal de conduite a rédigé une nouvelle directive.
«Les modalités doivent demeurer aussi longtemps que possible proches des pratiques ordinaires», relève l’Organe cantonal de conduite (OCC) dans un communiqué de presse. C'est pourquoi une nouvelle directive, s'adressant en premier lieu aux hôpitaux ou aux établissements médico-sociaux (EMS), a été rédigée. Le but: clarifier les principes de base en matière de contacts avec les personnes en fin de vie ou décédées.
L'OCC explique: «Les établissements de soins doivent garantir le déroulement d’un adieu avant ou après le décès. Les adieux se font en tenant compte, autant que faire se peut, de la situation et des vœux des proches. Ils doivent cependant respecter les recommandations de l’établissement, ne pas entraver le bon fonctionnement du service et respecter les règles d’hygiènes. Dans le cas où une visite ante ou post mortem n’est pas possible, l’établissement essaie de permettre les contacts par des moyens techniques de communication».
Une cellule d’accompagnement, formée de représentants de différents services et profession entre lien avec cette thématique, a également été créée. Celle-ci coordonne les actions liées aux difficultés pouvant surgir lors d’un décès et répond aux nombreuses questions qui se posent dans ces cas-là. Une foire aux questions est ainsi proposée sur le site de l'Etat de Fribourg, donnant des informations sur la marche à suivre en cas de décès d’un membre de la famille à domicile ou sur les possibilités de rapatrier de Suisse à l’étranger ou de l’étranger en Suisse un proche décédé.
Toutes les informations sont disponibles sur ce lien.