Le procureur général n’ouvrira pas d’instruction à la suite de cet épisode. Dans un communiqué de presse, il informe que l’audition d’une employée communale a permis «de révéler que ces déchets provenaient de quelque 10 enveloppes glissées dans l'urne extérieure du bureau communal» sans l’enveloppe de certificat de capacité civique. En outre, du matériel de vote reçu en retour à la suite de déménagements a aussi été détruit. 

Et le Procureur général de rappeler que «seuls les actes volontaires de contrefaçon, de destruction ou de dissimulation d’un registre électoral ou de falsification du résultat d’une votation sont poursuivis pénalement».

Au soir du 6 mars, deux conseillers communaux avaient alerté la Préfecture de la Gruyère après avoir découvert du papier bleu dans la broyeuse de l’administration communale. Une enquête de la Police de sûreté ainsi qu’une enquête administrative avaient été ouvertes. Les conclusions de l’enquête administrative de la Préfecture n’ont, elles, pas encore été rendues.