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La campagne de prévention pour le port du casque dérange

Le Bureau de prévention des accidents mise sur une campagne hors des sentiers battus, présentant deux cyclistes en tenue d'Adam et Eve sur des vélos, casque sur la tête. L'affiche n'est pas du goût de la commune de Gletterens.

La commune de Gletterens a annoncé qu'elle retournerait les affiches à son expéditeur, le Bureau de prévention des accidents. © DR
La commune de Gletterens a annoncé qu'elle retournerait les affiches à son expéditeur, le Bureau de prévention des accidents. © DR

CP

Publié le 22.08.2018

Abonnée aux campagne de prévention du Bureau de prévention des accidents (BPA), Gletterens n’a pas apprécié la nouvelle affiche. «A l’heure du politiquement correct, nous nous attendions à recevoir quelque chose de plus convenable», estime Nicolas Savoy, syndic de la commune.

Si l’exécutif broyard n’est pas «choqué» par la campagne menée par le BPA, il trouve la démarche «trop légère et peu réfléchie» pour un bureau de prévention.

Responsable du service de presse du BPA, Nicolas Kessler comprend que le poster puisse déranger. Il soulève toutefois qu’il s’agit de la première commune à faire part de son mécontentement. Et de justifier la démarche: «Nous aurions pu reprendre quelque chose qui a déjà été fait. Mais nous avons préféré sortir des sentiers battus pour interpeller les cyclistes.»

Car selon un rapport datant de cette année, seul un cycliste sur deux porte un casque sur les routes. Nicolas Kessler relève: «Le casque est l’élément le plus important lorsqu’on fait du vélo. Bien plus que le short ou le t-shirt. Nous ne voulions pas choquer les gens et avons fait attention à ce que les parties sexuées des corps soient cachées.» Exit donc les parties génitales et les tétons de la femme.

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