Il n'y a pas qu'Alain Berset, Président de la Confédération, qui a eu la chance de rencontrer le Pape François. Dominique de Buman, en sa qualité de Président de l'Assemblée fédérale, était aussi aux premières loges ce jeudi matin à Genève. Il était sur le tarmac, lors de la descente de l'avion. «Puis, nous avons pu avoir une très brève entrevue», explique-t-il. 

Le souverain pontife est arrivé en Suisse peu après 10h. A sa descente d'avion, il a été accueilli officiellement par Alain Berset. S'en est suivi un tête-à-tête de près de vingt minutes entre chefs d'Etat. Puis le pape s'est rendu avec sa garde rapprochée dans une autre salle, où l'attendaient, outre Dominique de Buman, le conseiller fédéral Ignazio Cassis et les deux ambassadeurs, Valentin Zellweger, représentant de la Suisse auprès des organisations onusiennes à Genève, et Pierre-Yves Fux, ambassadeur près le Saint-Siège.

«On se connaît!»

«J'ai déjà eu l'occasion de rencontrer le pape le 6 mai dernier à Rome, en marge de l'assermentation des nouveaux Garde suisses. Alors je lui ai brièvement dit: on se connait! Et je lui ai aussi dit: merci pour tout ce que vous faites. En retour, le pape nous a demandé de prier pour lui. C'est une demande qu'il répète souvent, une de ses phrases fortes!», raconte Dominique de Buman

Le Fribourgeois retient de ce moment son intensité, bien sûr, mais aussi le sourire du pape argentin, la complicité qui se lit dans son regard. «A sa descente de l'avion, on le sentait très concentré. Mais soudain, son visage s'est illuminé», dit encore Dominique de Buman, qui n'a qu'un seul regret: «Sur le tarmac, alors que le pape descendait les escaliers, j'étais prêt à applaudir. Mais le protocole ne le prévoit pas».