Ce document relevait des dysfonctionnements dans la gouvernance de l’institution et pointait notamment du doigt le style jugé autoritaire de Claudia Käch. A l’époque, le rapport n’avait pas été rendu public dans sa totalité. Plusieurs médias avait néanmoins demandé à pouvoir le consulter. Ce que l’hôpital avait accepté, à condition que certains passages soient caviardés.

L’ancienne directrice générale avait toutefois fait recours contre cette décision, sous prétexte que la divulgation du rapport, même partielle, pouvait être préjudiciable à sa réputation et à sa carrière professionnelle future. Dans son arrêt, le Tribunal cantonal rappelle que, selon la loi sur l'information et l'accès aux documents, toute personne peut consulter des documents officiels détenus par les organes publics dans la mesure où aucun intérêt public ou privé prépondérant ne s'y oppose. En l’occurrence, la Cour constate que «le caviardage permet de préserver suffisamment l'intérêt privé de la recourante». Claudia Käch peut encore faire recours auprès du Tribunal fédéral.