La schizophrénie touche une personne sur cent, soit environ 84'000 cas en Suisse. C’est surtout une affection qui souffre de nombreux préjugés. «Il y a un symptôme flagrant, c’est le décalage par rapport à la réalité. Cela se traduit par des fausses croyances, des hallucinations», note Jean-Christophe Leroy, président de l’association internationale des Journées de la schizophrénie. Une manifestation organisée pour la première fois à Lausanne il y a quatorze ans et qui a lieu cette année dans la plupart des cantons romands et au Tessin ainsi qu’en France et même au Togo. 

Le programme fribourgeois a été présenté lundi à l’occasion d’une conférence de presse. Il propose différentes rencontres et conférences, en français ou en allemand, ainsi que des manifestations culturelles. Comme une «silent disco» organisée le 17 mars au centre Ebullition, à Bulle, ou la lecture de textes écrits par des personnes souffrant de troubles psychotiques. Cette dernière activité aura lieu le 21 mars au Centre d’animation socioculturelle du Jura, à Fribourg. Puis, le 22 mars, l’Association fribourgeoise des institutions spécialisées sera présente dans les travées du Grand Conseil fribourgeois pour inviter les députés à tester leurs connaissances sur la schizophrénie par le biais d’un quiz.