La fondation bulloise Clos Fleuri doit changer
L'audit sur la gestion de l'institution bulloise Clos Fleuri débouche sur une série de mesures qui doivent rétablir la confiance entre les collaborateurs et l'équipe de direction. Cette dernière, bien que contestée, reste en place.
GCH
On garde les mêmes et recommence, mais en modifiant les du jeu. Telles sont, en résumé, les conclusions données à l’audit sur la gestion de la fondation Clos Fleuri, à Bulle, qui acceuille des personnes en situation de handicap. Contestés par de nombreux collaborateurs qui avaient évoqué publiquement «un climat de peur et de dictature» au sein de l’institution, le directeur Charles Butty et son équipe de direction restent en place.
«Non, on ne recommence pas, rétorque la conseillère d’Etat en charge de la santé et des affaires sociales Anne-Claude Demierre. Il y a eu une prise de conscience au sein de la direction et du conseil de fondation et une volonté de dialogue. Je suis convaincue qu’il y a une chance de rétablir la situation.»
Parmi les mesures annoncées lundi après-midi, la mise en place d’un accompagnement externe, la création de groupes de travail ainsi que d’une commission du personnel. Tant d'éléments qui ont pour objectif de revoir certains processus et de favoriser un dialogue permanent entre la direction, les collaborateurs et les partenaires sociaux. «Nous avons dit que la façon de traiter les collaborateurs doit changer», martèle Anne-Claude Demierre.
>> Article complet à lire dans La Liberté du mardi 5 juin 2018